Patrimoine & Histoire

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7 livres incontournables pour tout savoir sur la Bête du Gévaudan

Si, pour commencer, l’histoire de la Bête du Gévaudan ne vous évoque qu’un film de 2001 avec Vincent Cassel (tourné dans 8 départements mais pas en Lozère, qui plus est) commencez par aller lire notre résumé de l’affaite de la Bête du Gévaudan ici !

Ensuite, si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur cette affaire, lisez ces 7 livres sur la Bête du Gévaudan ! Installez-vous confortablement et plongez dans cette mystérieuse histoire vieille de plus de 250 ans.

Pratique : la plupart de ces livres sur la Bête du Gévaudan sont en vente dans notre Bureau d’Information Touristique du Malzieu-Ville. Si toutefois vous trépignez de les lire et préférez les commander, n’hésitez pas à soutenir votre libraire (passez-lui commande). Ou bien pensez à des plateformes indépendantes (Les Libraires ou Decitre par exemple).

“La Bête du Gévaudan”

Bernard SoulierEditions Tournez la Page – 7,50 €

Un livre jeune public facile à lire qui relate l’histoire vraie de Jacques Portefaix.

“Il y aura bientôt 250 ans, Jacques, un garçon de 12 ans, a dû affronter la Bête du Gévaudan. Au péril de sa vie, il a sauvé ses camarades qui gardaient les vaches avec lui. Le roi, pour le récompenser de son courage, l’a envoyé dans une école d’officiers.
Quelques années plus tard, Jacques a rédigé un mémoire relatant la vraie histoire de la Bête du Gévaudan, qui terrorisa son pays entre 1764 et 1767.
Voici son récit…”

“Sur les traces de la Bête du Gévaudan et de ses victimes”

Bernard SoulierEditions du Signe – 17 €

“L’objectif premier de cette étude historique est de remettre à jour la liste des personnes tuées par la bête du Gévaudan, cela variant bien souvent au gré de l’imagination des auteurs, entre 80 et 120 victimes.
Pour cela, l’auteur s’est appuyé sur les documents d’époque car c’est bien de là que pourra peut-être surgir un jour la vérité; les gens ayant vécu en direct ce sombre épisode étant, jusqu’à preuve du contraire, les mieux placés pour en parler. En résumé, ce livre, outre son intérêt pour la liste des victimes, reprend les points principaux de l’histoire de la bête et propose la vision de l’auteur sur les faits pour ce qui demeure un des plus grands mystères de l’histoire de France. De l’histoire on ne peut plus sérieuse mais qui se lit très facilement !”

“La Bête du Gévaudan – Le loup réhabilité”

Hervé BoyacEditions de Borée – 24 €

“Depuis 250 ans maintenant, en France, le loup est toujours tenu pour responsable de cette odieuse affaire dans laquelle il est pourtant hors de cause.

Cet ouvrage fait partie des livres sur la Bête du Gévaudan à lire absolument pour se faire une idée de l’affaire. En effet, il apporte des informations utiles pour mieux comprendre cette affaire complexe, tout en acquittant le loup sans équivoque. “Pour ma part, je me fais l’avocat du loup, car selon moi, le Bête n’est ni un loup ni un animal sauvage, mais nécessairement une association homme/ animal.

Une hypothèse a priori difficile à croire, mais qui devient finalement cohérente. Ainsi, à contre-courant des idées reçues, et au risque de déplaire à certains, j’ai choisi une voie que je crois juste, en gardant à l’esprit une infinie compassion pour ces nombreuses jeunes victimes…” – Hervé Boyac

“Jacques Portefaix, un enfant au temps de la Bête”

Roger LagraveEditions Cévennes-Gévaudan – 5 €

“Nous sommes en 1753, au XVIIIe siècle, sous le siècle du Roi Louis XV. En Gévaudan, au Villeret d’Apchier, hameau de la paroisse de Chanaleilles, en Margeride, un enfant vient de naître. Quelques jours après, il sera baptisé dans l’église paroissiale et inscrit dans le grand registre sous le nom de Jacques Portefaix. Fils de la nombreuse famille d’un paysan, quelle sera sa destinée ? Sera-t-il lui aussi un paysan pauvre dans un pays rude ? Une bête, la Bête du Gévaudan, allait entrer dans sa vie et lui donner un autre cours.”

Ancien instituteur devenu éditeur de proximité, Roger Lagrave est un lozérien amoureux de ses terres et des histoires qui s’y content ! En effet, depuis 40 ans maintenant et aujourd’hui âgé de plus de 96 ans, il sillonne les routes de Lozère pour recueillir et diffuser la mémoire collective locale.

“La Bête des Cévennes et la Bête du Gévaudan en 50 questions”

Jean-Paul ChabrolEditions Alcide – 15,90 €

“Quelle a été la chronologie des attaques ? Combien de morts ? Combien de blessés ? Comment la « Bête » attaquait-elle ses proies humaines ? Comment s’est défendue la population ? Quels stratagèmes ont été appliqués ou parfois envisagés pour éliminer la « Bête » ? Quand et comment a-t-elle disparu ? Quelles fables ont été créées autour d’elle ? Quel rôle ont joué les médias ? Qu’est-ce que la légende noire des Chastel ?

En 50 réponses, l’historien Jean-Paul Chabrol aborde toutes les facettes de cette affaire hors norme et sensationnelle. Une analyse historique très richement illustrée qui remet le loup au cœur de préoccupations qui n’ont pas fini de nous interpeller.”

“La Bête du Gévaudan”

Elie BerthetEditions les Ardents Editeurs – 19 €

“En 1858, Élie Berthet (1815-1891), romancier populaire du Second Empire, publie le premier roman sur l’affaire. À la question « Qu’est-ce que la bête ? », il répond par un feuilleton illustré dans la presse. Le succès est immédiat. Depuis, le sujet a fait couler beaucoup d’encre et Berthet, ce Limousin qui devint une plume parisienne plus appréciée qu’Alexandre Dumas, a sombré dans l’oubli. Pourtant, sa Bête du Gévaudan vaut la peine d’être redécouverte. Sous un suspense haletant, on y découvre une thèse d’une surprenante modernité.”

“L’ouvrage est préfacé par Fabienne Claire Caland, chercheure en mythologie et critique d’art. Elle a publié six essais, dont En diabolie, sur l’imaginaire de la barbarie contemporaine, et Zoofolies, sur la mythologie et l’art. Sa devise : les mythes nous aident à comprendre l’époque où nous vivons.”

“La Bête du Gévaudan en 250 ans d’images”

Eric Mazel et Pierre-Yves GarcinEditions Gaussen – 24,99 €

“Des dizaines d’historiens, des centaines de chercheurs, des journalistes, des biologistes, des zoologues, des criminologues, ont tenté de percer le mystère de la Bête et des événements qui bouleversèrent l’ancien diocèse du Gévaudan d’avril 1764 à juin 1767. En effet, les hypothèses sont nombreuses, les explications souvent farfelues. Reste la matérialité des faits, attestée par de nombreux documents administratifs, historiques, journalistiques, juridiques ; certains découverts tardivement, ainsi le rapport d’autopsie de la bête tuée par Jean Chastel en juin 1767 : le rapport Marin – du nom du notaire qui consigna ladite autopsie – qui ne fut retrouvé qu’en 1958 dans les archives du Ministère de l’Agriculture, section ” destruction des animaux nuisibles “, ça ne s’invente pas ! L’abondance des documents réunis par Eric Mazel prouve encore combien ce fait divers a imprimé sa trace dans la mémoire collective du Gévaudan : statues, stèles, panneaux, ferronneries, musées, parcs animaliers et même une aire d’autoroute (!) à son effigie parsèment à profusion la Lozère et le sud de la Haute-Loire…”

Bonus

Après ces nombreuses lectures, vous aurez sûrement eu la possibilité de forger votre propre opinion sur cette affaire. Mais difficile d’avoir une vision d’ensemble sans dire au moins un mot sur le principal accusé : le loup.

“Le loup : Biologie, Mœurs, Mythologie, Cohabitation, Protection”

Jean-Marc Landry Editions Delachaux et Niestlé – 29 €

Bien qu’il ne fasse pas partie à proprement parlé des livres sur la Bête du Gévaudan, cet ouvrage mérite d’être lu… “Le loup n’est ni ange, ni démon ; c’est un prédateur qui tente de (sur) vivre et ce, malheureusement, dans des espaces également occupés par l’homme. Apparu tout comme nous, il y a 2 millions d’années, il n’a déserté nos contrées que durant 150 ans, soit 6,5 secondes à l’échelle d’une journée. Notre civilisation peut-elle encore trouver une place à un tel prédateur ? Les informations réunies au fil des chapitres devraient permettre à chacun de se forger sa propre opinion. Ce livre se veut sincère et honnête. Ainsi, si l’auteur pense qu’une bonne connaissance de la biologie est peut-être le premier pas vers une cohabitation durable, il n’évince pas pour autant les sujets délicats comme les attaques sur l’homme ou les conflits avec les éleveurs. Puisse ce livre nous apporter une vision plus juste d’un prédateur qui nous ressemble parfois un peu trop.”

Après avoir lu ces livres sur la Bête du Gévaudan, partez explorer la Margeride !